Désobéissance

Thoreau : Si la machine gouvernementale veut faire de nous l'instrument de l'injustice envers notre prochain, alors je vous le dis, enfreignez la loi. Que votre vie soit un contre-frottement pour stopper la machine. Il faut que je veille, en tout cas, à ne pas me prêter au mal que je condamne.

Et Whitman aussi : Résistez beaucoup, obéissez peu.

Je reproduis ci-dessus la lettre que j'ai reçu hier de la part du proviseur du lycée que fréquente ma fille. J'ai souligné un passage qui me semble sublime, agréablement culpabilisant, gentiment intimidant. Au lycée il est désormais prévu au programme de dire amen à tout : sinon... La principale de mon lycée prévoit le même genre de courrier.

Ce soir, je suis fatiguée ; la tentation est grande du repli, de l'insularité, aussi la cabane dans la montagne. Dans ce cas-là, un tour devant les fourneaux, partager un verre de vin, discuter d'un bon livre, voire aller au cinéma. Ce soir à Cucuron, il y a le film  de James Gray Two Lovers , en V.O en plus... Elise l'a aimé, elle en parle ici, dans l'article du même titre.