16 janvier 2009
Traces
Je longe un champ au soleil. Je m'approche d'un tas de pierres, ce sont des stèles brisées, on y distingue à peine des noms et des dates, un ancien cimetière vaudois. Les os des morts nourrissent les amandiers dont les bourgeons gonflent comme des brioches et les mousses sur les noms croissent. Nous sommes assujettis au règne végétal, croire le contraire est une illusion...
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